Maya Kamaty fait sa révolution musicale avec l'album Pandiyé
Maya Kamaty dévoile un peu plus de son second album Pandiyé annoncé pour le 29 mars. Elle choisit un virage électro qui s'avère une vraie cure de jouvence pour la musique de La Réunion
Maya Kamaty poursuit sa carrière entre word et électronique avec Pandiyé.
De puissantes basses viennent soutenir les traditionnels kayamb et roulèr du maloya, en même temps qu’elles donnent à entendre d’autres instruments de la culture réunionnaise : la takamba (plus connu sous le nom de n’goni), mais également les tambours de Jonathan Itema et Gaetan Mroimana, d’habitude réservés aux cérémonies malbars (des descendants de tamouls, dont Maya incarne la 5ème génération).A ces complices de la première heure, viennent s’ajouter d'autres "dalons" (amis): Kilik Payet, Ouriel Ellert, Karim Attoumane, Bastien Picot, Anne Drula, Rémi Cazal, le batteur Dylan Marvillier ou encore Natasha Rogers qui participent étroitement à l'enregistrement et y apporte une bonne dose d'amitié et de talent. Mais aussi des invités de choix, le jeune pianiste arménien Yessai Kerapatian (Dya) et le multi-instrumentiste français Loy Erhrlich. De Band of Gnawa à Touré Kunda, en passant par Carrousel (avec Alain Peters) et Hadouk Trio, ce musicien voyageur et défricheur a toujours pris plaisir à faire bouger les lignes. Pas étonnant donc, de retrouver ce fin connaisseur de La Réunion, accompagné de l’instrument qu’il a créé, le gumbass (variante du guembri), sur le titre d'ouverture (Akoz).
En clip découverte, voici Dark River de Maya Kamaty :
De cette réunion de famille est né Pandiyé. Un album suspendu, sa traduction en créole, entre tradition et modernité. De puissantes basses (empruntant aussi bien à l’electro-folk de l’islandais Asgeir, au hip-hop de Kendrick Lamar, à la pop de Björk ou au dubstep), viennent soutenir les traditionnels kayamb et roulèr du maloya, en même temps qu’elles donnent à entendre d’autres instruments de la culture réunionnaise : la takamba (plus connu sous le nom de n’goni), mais également les tambours de Jonathan Itema et Gaetan Mroimana, d’habitude réservés aux cérémonies malbars (des descendants de tamouls, dont Maya incarne la 5ème génération, venus d’Inde pendant la période de l’engagisme).
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