Franck Marchal offre une odyssée électronique avec l'album Passing Road

Passing Road — Franck Marchal : un voyage sonore intérieur et cinématographique à découvrir avec le clip d'Eternal Present

« Passing Road », le premier album de Franck Marchal : un voyage sonore entre synthés analogiques, piano acoustique et textures cinématographiques. Une œuvre introspective, émotive et immersive.

Avec Passing Road, Franck Marchal signe un premier album profondément introspectif, où chaque morceau semble raconter une histoire cinématographique. Compositeur reconnu dans le domaine des musiques de films, Franck Marchal transpose ici son sens narratif et sa maîtrise de la dramaturgie sonore dans un univers plus personnel. Le résultat : une œuvre qui marie subtilement synthés analogiques, piano acoustique et textures orchestrales. On pense à Vangelis, Jean-Michal Jarre, Tangerine Dream, mais aussi Rone, Para One ou Superpoze. 

Dès les premières notes, Passing Road se distingue par son atmosphère immersive. Les synthés analogiques apportent une chaleur organique et une patine légèrement rétro, tandis que le piano, souvent placé au premier plan, offre une présence intime. Ce dialogue constant entre électronique et acoustique dessine un paysage sonore riche, parfois contemplatif, parfois chargé d’une tension douce.

Découvrez le clip signé Laurent King pour le titre Eternal Present :

 

L’écriture musicale privilégie les espaces, les résonances, les respirations. Franck Marchal laisse le temps aux sons de se déployer, comme s’il invitait l’auditeur à entrer dans un état d’écoute plus lent, plus profond. Les nappes ambient créent une sensation de flottement, tandis que les motifs répétitifs du piano fonctionnent comme un fil conducteur. L’ensemble évoque par moments le travail d’artistes tels que Ryuichi Sakamoto, Nils Frahm ou Ólafur Arnalds, tout en affirmant une identité propre.

 Le morceau « Eternal Present » illustre parfaitement cette approche. Sa progression lente, presque cinématographique, repose sur une montée en tension maîtrisée. 

D’autres pistes développent des couleurs plus orchestrales, héritage direct de son expérience dans la musique à l’image. Franck Marchal utilise ces éléments avec mesure, sans jamais alourdir le propos. Il compose plutôt des évocations, des fragments de paysages, des instants suspendus. C’est un album à écouter d’un trait, les yeux fermés, pour mieux en saisir la cohérence et la délicatesse.

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