Auren raconte ses nuits blanches avec Au Bord de la nuit
Auren annonce un troisième album pour le début d'année. On attend Il s'est passé quelque chose avec impatience, et on commence par la découverte du clip Au Bord de la nuit.
Incontestablement, Auren passe un cap avec ce nouvel album et ce titre, Au bord de la nuit en étendard. « Je crois à la nuit. » écrivait Rilke, nous on croit en Auren..
Auren sort son nouvel album Il s'est passé quelque chose en début d'année. Dans la lignée de Camille et Jeanne Cherhal, Auren présente son portrait de femme d'aujourd'hui. Nourrie par les écrits de Mona Chollet, Titiou Lecocq ou encore Lauren Bastide, Auren se sent portée par un vent nouveau, féministe et contemporain, qui l’appuie dans ce bond textuel et musical. Pour l’enregistrement, elle a été rejointe par Mathieu Denis (contrebasse et basse) et Scott Bricklin (claviers et batterie). La voix qu’elle y appose est tantôt chantée, tantôt parlée, et l’on y décèle les influences d’artistes urbains (Oxmo Puccino), de la scène française et internationale contemporaine (L’impératrice, Lana Del Rey) et de la chanson à texte (Souchon, Feu! Chatterton, Benjamin Biolay, les Rita Mitsouko).
Voici le clip d'Au Bord de la Nuit à découvrir sur Youtube :
Avec ce nouvel album, la musicienne dévoile cette parole de femme aguerrie dans une formule douce-amère où elle se heurte à l’époque qui angoisse, saisit l’agitation de nuits douloureuses, s’attaque à la négligence climatique, observe le mensonge et la langue de bois. Dans une écriture à vif, elle laisse apercevoir les aspérités, posant sur les alentours son regard singulier, sans fard. "La nuit, je m’en mords Le cœur et les doigts Si j’avais su, j’aurais dû, j’aurais pu Et le réveil qui n’avance pas..."
Ainsi s’octroie-t-elle la légitimité de décrier l’ignorance politique, s’adressant à la Terre comme à une putain qu’on écrase dans Monde fini. Un témoignage magnifique à écouter au casque pour bien en saisir toutes les nuances.
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